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Naissance de la FM en France

   Kiosque littéraire Rite Ecossais Primitif   

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Collection ‘‘Les incontournables’’

La Franc-Maçonnerie des origines à nos jours

 Auteur Marie Delclos & Jean-Luc Caradeau
 Edition …..Editions Trajectoire
 Extraits …..Seconde époque – Du 24 juin 1717 au XXIe siècle

naissance1Chap. 4 – La Naissance de la Franc-Maçonnerie en France (page 367)

L’Histoire de la Franc-Maçonnerie en France aurait commencé avec les deux loges jacobites de Saint-Germain-en-Laye. Même si cette origine est historiquement contestée, elle garde pour la Maçonnerie française et mondiale, et, en particulier pour les rites dits ‘‘écossais’’, une importance primordiale.

 

Les Loges françaises d’avant la Grande Loge de Londres

 Ces loges auraient été créées par Jaques II Stuart au château de Saint-Germain-en-Laye en 1688, lorsque Louis XV lui offrit cette résidence comme refuge durant son exil. La Maçonnerie française ‘‘écossaise’’ serait donc antérieure, sinon à la Maçonnerie anglaise, du moins à la création de la Grande Loge de Londres. Là encore, nous entrons dans un domaine très polémique. Il existe beaucoup d’indices qui objectivement incitent à croire aux ‘‘loges de Saint-Germain’’. A l’inverse, il existe, y compris dans la Maçonnerie française non reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre, beaucoup de raisons politiques de contester leur existence…

Si ces loges ont existé, la ‘‘Mother Lodge’’ du monde est la loge de Kilwinning qui, au sein de la Grande Loge d’Ecosse, ne porte pas de numéro parce que ‘‘elle existe depuis un temps immémorial’’.

De fait, Jacques II (prétendant en exil au trône d’Angleterre) aurait été à l’époque le Grand Maître de la Maçonnerie (Ecossaise) et n’aurait fait qu’emporter ses loges en exil. Avec lui, seraient arrivés deux régiments de garde, un d’Irlandais et l’autre d’Ecossais. Il semble que le régiment écossais ait comporté une loge maçonnique appelée ‘‘La Parfaite Egalité’’.

En 1778, le Grand Orient de France, lors du renouvellement général de ses constitutions, accorde à cette loge d’avoir été fondée le 25 mars 1688, donc bien avant la fondation de la Grande Loge de Londres

Remarquons que le régiment irlandais aurait bien pu, lui aussi, arriver avec une loge maçonnique, parce que l’on sait par la gazette de Cork qu’il existait en Irlande des loges tout aussi actives que celles d’Angleterre.

La chose fut contestée pour de nombreuses raisons.

Cependant, le 10 juillet 1778 fut fondée à Saint-Germain une nouvelle loge qui prit le nom de ‘‘La Bonne foi’’. Dans les archives de cette loge, on peut lire que, le 16 décembre 1819, le Frère Leroy, secrétaire, offre à l’atelier un cordon d’ordre venant de son père qui était membre de l’ancienne loge. Or, on ne retrouva pas le nom de Leroy dans les états d’effectifs de la loge avant 1819… Donc le cordon devait bien provenir de la loge fondée en 1668. C’est ce que raconte Daniel Ligou dans son dictionnaire maçonnique. Cela dit, et nous avons du mal à en comprendre les raisons, les historiens de la Maçonnerie émettent des doutes quant à la réalité de cet épisode…

Pourtant l’épisode du don d’un cordon de l’ancienne loge par le Frère Leroy est mentionné par le livre d’architecture de ‘‘La Bonne Foi’’ en date du 16 décembre 1819. Mettre en doute l’authenticité des faits rapportés par le livre d’architecture de la ‘‘bonne foi’’ paraît pour le moins osé, surtout de la part d’historiens Maçons qui savent avec quel soin sont tenus ces registres de loges. Mettre en cause la parole du Frère Leroy (le soupçonner de mythomanie et éventuellement d’usage de faux nous paraît encore plus grave). De fait, ces preuves indirectes – même si elles sont insuffisantes dans le cadre d’une étude historique universitaire – nous paraissent suffisantes pour admettre l’existence de ‘‘La Parfaite Egalité’’. Ce qui entretient peut-être les soupçons des historiens, c’est que les fondateurs de la loge ‘‘La Bonne Foi’’ en 1778 étaient des ‘‘petites gens’’ et aucun nom de la liste des fondateurs ne permet de supposer qu’ils aient eu un quelconque lien avec la cour des Stuarts. Là encore, c’est peut-être aller un peu vite en besogne. On ne nous dit pas de quel type de cordon le Frère Leroy fit don à sa loge. Ce n’était pas forcément un cordon de maître. Il ne faut pas oublier que, dans certains rites, des frères ‘‘gardent la porte du temple à l’extérieur’’, et que, au dix-huitième siècle, les aristocrates et les grands bourgeois faisaient initier quelques-uns de leurs domestiques pour qu’ils puissent exercer cette fonction. Il est possible que ces ‘‘gardes extérieurs’’ aient porté un cordon ou un sautoir particulier. Quant au fait que la date du ‘‘25 mars 1688’’, sur le registre du Grand Orient semble avoir été apposée sur un grattage, il ne nous semble pas suffisant pour soupçonner une fraude. Lorsqu’un registre est rempli à la main, il se produit souvent des erreurs lesquelles donnent lieu à des ‘‘grattages’’.

Charles-Edouard Stuart meurt en 1788. Même s’il ne fut jamais Maçon – c’est ce qu’il affirma – la loge a bien pu subsister jusqu’à cette date. Par ailleurs, cette réponse de Charles-Edouard fut donnée en 1777. Or, la première condamnation papale de la Franc-Maçonnerie date de 1738. Il n’est pas évident que politiquement il pouvait avouer en 1777 une appartenance à ce mouvement. D’ailleurs l’article ‘‘Stuarts’’ du dictionnaire maçonnique de Daniel Ligou montre bien que rien n’est clair en ce qui concerne les rapports des Stuarts et de la Maçonnerie. Selon certains historiens, aucun des Stuarts, ni Jacques II (1633-1700), ni son fils Jacques Stuart (1688-1766), ni son petit-fils Charles-Edouard (1720-1788) n’auraient appartenu à la Maçonnerie. Pourtant dans les récits des old charges, les rois de cette dynastie passent pour avoir encouragé l’architecture en Angleterre et en Ecosse et distribué des chartes ou des patentes aux Maçons.

Par ailleurs la réponse de Charles-Edouard Stuart peut laisser supposer que son père appartenait à la Maçonnerie ; il dit : « qu’il avait à plusieurs reprises demandé à son père l’autorisation de se faire recevoir, mais que le chevalier de Saint Georges avait refusé ».  Cette réponse oblige à poser une question.

Pourquoi Charles-Edouard aurait-il demandé l’autorisation à son père d’entrer en Maçonnerie si celui-ci n’était pas Maçon ? C’eût été illogique. Allons plus loin, pour que Charles-Edouard pose cette question, il fallait qu’il sache que son père était Maçon. En effet si le Chevalier de Saint Georges n’avait pas été Maçon, il n’aurait eu aucune raison de savoir que son fils voulait le devenir ni même d’être informé qu’il l’était devenu. Le secret maçonnique n’est pas un vain mot, même dans les familles princières.

Cependant, ce qui était politiquement normal pour Jacques II et Jacques Stuart pouvait fort bien être devenu dangereux et inopportun pour Charles-Edouard. On voit mal l’Eglise après les condamnations papales de la Maçonnerie soutenant un prétendant au trône d’Angleterre et d’Ecosse qui ajouterait à ses divers titres nobiliaires celui de ‘‘Grand Maître des Francs-Maçons’’ ! A notre avis, Charles-Edouard avait d’excellentes raisons et même des raisons impératives de nier toute appartenance à la Maçonnerie. Il en était de même de son frère Henry Clément Benoît Stuart, cardinal d’York (1725-1805).

 

La première Loge française ‘‘officielle’’

Par première loge française officielle, nous entendons une loge répertoriée par la Grande Loge. La première loge française fut créée en 1726 par les Britanniques exilés en raison de leur sympathie pour les Stuarts. Leur origine jacobite n’est donc pas contestable. Cette première loge fut établie par lord Charles Radclyffe, comte de Derwent-Water, le chevalier Maskelyne et le F. d’Heguerty, assistés de quelques autres Anglais de distinction, proscrits comme eux. Ils la fondent sous le titre de ‘‘Loge Saint Thomas’’. A l’exemple des loges anglaises qui se tiennent dans les tavernes, la loge ‘‘Saint Thomas’’ tient ses travaux chez Hute, traiteur anglais, à l’enseigne ‘‘Au Louis d’Argent’’, rue des Boucheries, dans le faubourg Saint-Germain. Le dictionnaire de la Franc-Maçonnerie voit dans le traiteur Hute et la taverne à l’enseigne du Louis d’Argent deux établissements différents. […] Vers 1740, il semble que les loges françaises soient au nombre de dix dans Paris et d’une quinzaine en province… Il semble cependant que ces connaissances soient bien floues, basées sur des témoignages ou des documents indirects ; encore que les historiens admettent que l’on est mieux renseigné sur la fondation des premières loges que sur celles des premières obédiences.

 

La fondation de la première Grande Loge de France

La Grande Loge aurait été fondée en 1726 par le duc de Wharton, ancien Grand Maître de la Grande Loge d’Angleterre de 1722 à 1723. Il semble que la grande maîtrise resta vacante après le départ de Wharton pour l’Espagne, puis un certain temps après sa mort en 1729. Brest de la Chaussée assure que le premier document connu portant la mention ‘‘Grande Loge de France’’ est daté du 25 novembre 1737 et signé de lord Derwentwater. Il est possible que MacLean ait exercé jusqu’à son élection comme Grand Maître en 1735 les fonctions de député Grand Maître. Le 24 juin 1738, le duc d’Antin aurait été élu Grand Maître…

De fait, personne n’est d’accord sur ce qui s’est passé à cette période. Certains, comme Pierre Chevallier, veulent voir coexister en France deux Maçonneries dont l’une serait Jacobite et tenterait de s’organiser de façon indépendante, tandis que l’autre, Hanovrienne, se rattacherait directement à Londres. Selon nous, ils ont probablement raison, même si cette coexistence posa quelques problèmes politiques, elle fut un fait historique. Cela dit, de l’aveu même de cet auteur, les cartes sont quelque peu brouillées, parce que les loges hanovriennes françaises ont reconnu l’autorité du grand maître jacobite. De fait, la question de savoir ce qui s’est passé avant l’élection du duc d’Antin est toujours très discutée.

L’attitude de l’Etat.

Par ailleurs, la France n’est pas l’Angleterre. Le pouvoir royal est – par tradition – hostile aux associations : elles sont considérées comme des organisations séditieuses. Il n’existe pas de traces d’une attitude hostile de l’Etat avant août 1737. Mais on sait qu’avant cette date des documents maçonniques ont été saisis puisque c’est en les consultant que les assemblées de police du 1er août, réunies autour du lieutenant de police Hérault et présidées par le premier président du parlement de Paris, parlent de ‘‘la société sous le nom de Francs-Maçons qui doivent être défendus en ne traitant cependant pas la chose trop sérieusement’’. C’est clair, la Franc-Maçonnerie doit être interdite pour le principe, mais les policiers ne la pensent ni dangereuse ni subversive. Elle apparaît comme une société de table fort décente, mais les autorités sont sensibles à ‘‘l’indifférence des religions’’, au secret et à la présence dans cette société de nombreux étrangers. Cependant la police semble prudente parce que de nombreux personnages importants et influents font partie de la société, ce qui prouve que, dès sa naissance, la Maçonnerie en France attira autant les nobles français que ceux d’outre-Manche. Hérault fit donc publier un pamphlet intitulé ‘‘Découverte du secret des Francs-Maçons’’ grâce ‘‘à l’adroite mademoiselle Carton’’. L’ouvrage parut en 1737. Mademoiselle Carton était danseuse à l’Opéra et aurait recueilli les secrets de la Maçonnerie auprès de l’un de ses nombreux amants…  Comme le ridicule ne tue pas, cette publication ne ralentit en rien le développement de la Maçonnerie.

 

Chap. 6 – La Franc-Maçonnerie continentale et latine (page 437)

Si la Maçonnerie anglaise se répandit presque sans modification dans les pays anglo-saxons, elle évolua en revanche rapidement sur le continent sous l’influence probable  de rites locaux dont les traces sont aujourd’hui disparues. On sait aujourd’hui, entre autres grâce aux travaux de Philip Crossle, que la Maçonnerie irlandaise originale était assez différente de la Maçonnerie anglaise. Le catéchisme par question et réponse aurait été plus intellectuel. Il semble également qu’elles aient pratiqué ‘‘la planche’’ ainsi que le débat, qu’ignorent aujourd’hui les loges pratiquant les rites anglo-saxons. Il reste cependant peu de traces du rite irlandais, car, contrairement à ce qui se passa à la même époque en Angleterre, aucun catéchisme irlandais ne fut jamais imprimé. Cela montre bien qu’en Irlande la Maçonnerie ait eu tout autant pignon sur rue qu’en Angleterre, le secret y était pris plus au sérieux.

L’étude de Philip Crossle nous intéresse, parce que l’une des loges amenées en France par Jacques II Stuart était une loge de gardes irlandais. C’est donc peut-être de cette loge que les loges et les rites continentaux héritèrent de la coutume de la planche, comme inconnue aujourd’hui des rites anglo-saxons. A moins bien entendu que ce ne soient les Irlandais qui l’aient héritée de loges européennes (d’avant 1717). En tout état de cause, cette coutume bizarre de la planche, bien qu’inconnue des rites anglo-saxons, est générale dans les rites continentaux, qu’ils soient d’origine française ou allemande. De fait, les Maçons qui pratiquaient les rites continentaux semblent davantage s’attacher à un ‘‘ésotérisme maçonnique’’ que ceux qui pratiquent des rites ‘‘anglo-saxons’’ et on pourrait parler ici de ‘‘mentalités différentes’’, sans que ces différences soient bien entendu très importantes. Soyons clairs : ce que nous savons des rites anglo-saxons montre qu’il y a en eux autant de signification ésotérique que dans les rites continentaux. En revanche il semble que cette signification soit moins au centre des préoccupations des Maçons qui les pratiquent. C’est un peu comme si, dans le cade du rite anglo-saxon, le Maçon se réalisait en priorité dans et par l’action charitable, alors que dans le cadre des rites continentaux, la priorité allait au symbolisme et à sa compréhension.

 

Les Grandes familles de Rites continentaux.

Pour résumer les grands types de rites continentaux, il suffit de se référer à une typologie des rites pratiqués en France, car la France est un des pays les plus riches par la diversité des rites que l’on y a pratiqués ou que l’on y pratique.

Les rites écossais

On trouve d’abord les ‘‘rites écossais’’. Seulement il faut savoir que l’adjectif ‘‘écossais’’ est apparu tardivement accolé aux mots Maçons, rite, loge. Paradoxalement cette apparition eut lieu dans le sud de la France. On serait tenté, comme le fait Daniel Ligou, de penser que l’expression ‘‘rite écossais’’ tient son nom d’un haut grade ‘‘écossais Rouge’’. On aurait donc appelé ‘‘écossais’’ les rites qui incluaient le grade d’Ecossais Rouge. La thèse est séduisante, surtout si l’on nie l’existence des loges de Saint-Germain-en-Laye et si l’on adopte l’idée que les Stuarts n’ont jamais eu aucun rapport avec la Franc-Maçonnerie. Cela dit, bien qu’étant historiquement non prouvée, nous pensons que la participation à la Maçonnerie des Stuarts est historiquement vraie.

Les loges Saint Jean d’Ecosse de Marseille et d’Avignon se transforment en ‘‘Loge Mère Ecossaise’’ au sixième mois de 1774. Deux mois plus tard se créaient les ‘‘Chapitres Ecossais’’. Ces loges adoptent un règlement qui emploie le terme ‘‘rite écossais’’. Elles auraient donné naissance à l’actuel rite écossais primitif selon le rite de la ‘‘Grande Loge Française du Rite Ecossais Primitif’’.

Auparavant, en Allemagne en 1743, le baron de Hund avait pris contact avec Marshall von Bieberstein sur l’ordre de ceux qui lui avaient transmis une ‘‘filiation templière’’. Or le baron de Hund, on le saura plus tard, pensait tenir sa filiation de Charles Edouard Stuart.

Par ailleurs, Martines (ou Martinez) de Pasqually avait produit en 1738 devant la Grande Loge de France, une patente qui provenait de Charles Edouard Stuart (1720-1788) et qui avait été délivrée à son père. Cette patente héréditaire fut acceptée par la Grande Loge de France du vivant de Charles Edouard Stuart. Il est assez peu réaliste de penser que l’on n’ait pas su à la Grande Loge de France si Charles Edouard était ou non Maçon, et si on ne l’avait pas su, il y avait plus d’un aristocrate et plus d’un jacobite dans les loges parisiennes pour être en mesure de s’en assurer. Nous pensons donc que le terme d’Ecossisme s’est appliqué, tardivement sans doute, à des rites qui tenaient (ou prétendaient détenir) leur filiation directement ou indirectement des Stuarts ou de leurs proches. Nous classerons donc dans la catégorie des ‘‘rites écossais’’ la Stricte Observance Templière ainsi que tous les rites qui en sont issus directement ou indirectement, ce qui nous conduit à reconnaître sinon une origine du moins une parenté écossaise à tous les grades templiers, même quand ceux-ci ont subi des ‘‘teintures régionales’’. Par exemple au sein de la Stricte Observance (rite allemand), le costume et les ornements du chevalier rappelaient plus le teutonique que le templier.

 

Histoire officielle du Rite Ecossais Primitif (page 450)

Le Rite Ecossais Primitif ou ‘‘Early Grand Scottish Rite’’ tient une place particulière au sein de la Franc-Maçonnerie. Il fut introduit en France à Saint-Germain-en-Laye dès 1688 par les loges militaires des régiments écossais et irlandais ayant suivi le roi Jacques II Stuart en exil.

Ces loges essaimèrent suffisamment pour constituer en 1725 l’ ‘‘Ancienne et Très Honorable Société des Francs-Maçons dans le Royaume de France’’.

Les Rituels des anciennes loges militaires furent apportés à Marseille en 1751 par George de Walnon (ou de Waldon) qui constitua la Loge Saint Jean d’Ecosse devenue ultérieurement La Mère Loge Ecossaise de Marseille.

C’est de cette filiation qu’est né l’actuel ‘‘Rite Ecossais Primitif’’, réveillé en 1985 à l’initiative de son ancien Grand Maître, Robert Ambelain.

La devise du Rite Ecossais Primitif est ‘‘Primigenius more majorem’’, allusion à l’ancienneté de celui-ci. La rituelie du Rite Ecossais Primitif est sobre et épurée. Elle a fortement inspiré celle du Rite Ecossais Rectifié.

 

Sont largement détaillés les rites suivants :

Les rites autochtones […]

L’influence des hermétistes […]

Les influences templières […]

Les différentes tendances ‘‘culturelles’’ (illuministe, hermético-alchimique, orientale,…) […]

 

Nous invitons le lecteur à prendre connaissance de ce volume incontournable de l’histoire et de l’évolution de la Franc-Maçonnerie à travers les siècles et les continents.Les deux auteurs fournissent, à l’appui de 650 pages, une considérable documentation abondamment étayée de références et de sources historiques puisées tant dans les archives que chez les plus grands historiens maçonniques.