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Le devoir de Transmission

Morceaux de textes choisis

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Travail …..Morceau d’Architecture
Thème      Le devoir de Transmission
Auteur …..Simon J. Appleton, fidèle ami de Robert Ambelain

…..membre de la Loge La Nouvelle Ecosse à l’Orient de Nouméa       

A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers,

En tant qu’être humain nous sommes soumis à deux lois naturelles : celle de la Génération et celle de l’Évolution. Nous devons nous reproduire pour perpétuer l’espèce et nous devons nous adapter pour survivre dans le temps et l’espace qui nous ont été dévolus. Mais, en tant qu’homme nous avons le devoir de transmettre à ceux qui nous suivront le Savoir, celui que nous avons acquis et celui accumulé par ceux qui nous ont précédé sur la planète Terre. Il nous faut aussi leur transmettre une chose parfois bien mal partagée et dont la transmission est moins aisée : celle de la Sagesse. Il faut attendre le moment propice, cueillir l’instant : quand les oreilles de l’élève sont prêtes à entendre, c’est alors que viennent les lèvres pour les remplir de Sagesse (Le Kybalion). En notre qualité de Franc-maçon nous avons également le devoir de transmettre une forme particulière de moralité, voilée d’allégories et illustrée par des symboles, qui nous est inculquée après notre Initiation. Mais ce n’est pas la seule chose que nous ayons à offrir à ceux qui partagent la Planète Bleue avec nous. Nous qui menons avec détermination la lutte contre l’Ignorance, l’Ambition et le Fanatisme, nous devons inviter d’autres à se joindre à nous pour qu’un jour prochain, notre société soit plus fraternelle et qu’il y règne davantage de tolérance.

Pourquoi n’adopterions-nous pas une devise pour illustrer notre devoir de Transmission, en nous inspirant du « Cogito, ergo sum » de Descartes par exemple ? Il faudrait qu’elle soit en latin, la langue des érudits, gens réputés sérieux. Cela pourrait être : ‘’Je transmets, donc vous survivrez’’, que je traduis par : ‘’Trado, ergo supereritis’’. Nous avons évoqué plus haut la loi de l’Évolution qui force toute chose à s’adapter aux nouvelles données. La collecte de nos connaissances et leur sauvegarde ont aussi connu des adaptations et des modes opératoires différents en fonction des progrès techniques réalisés au cours des siècles. Ces progrès sont intervenus par l’accumulation des données mais aussi par la volonté de rendre l’accès au Savoir plus aisé et moins coûteux. Examinons l’évolution de la collecte, la conservation et la transmission de ce Savoir. Le premier mode était bien entendu oral, directement de père en fils pourrait-on dire, et nécessitait un appel à la mémoire. Dès l’Antiquité, ‘’l’Art de la Mémoire’’ utilisait un plan intérieur reliant chaque morceau de texte figé dans la mémoire de l’orateur. Frances A. Yates en a fait l’étude exhaustive dans un ouvrage portant le même nom. Une tradition de mémorisation se retrouve encore de nos jours dans certains rites maçonniques anglo-saxons dans une parfaite diction du rituel qui était déclamé lors de cérémonies en loge, dans un discours à voix claire et haute en soulignant éloquemment le sens dans une intonation captivante pour l’Assemblée. Cette tradition trouve son origine dans l’obligation de garder les Secrets attachée à la Franc-maçonnerie. A chaque degré de la Franc-maçonnerie, le Frère prête Serment de ne jamais révéler ces Secrets, qui lui ont été confiés, sous peine de subir une sévère sanction !

A l’heure de l’Internet, de la globalisation et de la divulgation tous azimuts, cette obligation du ‘’par cœur’’ peut surprendre. Si bon nombre de Frères se plient à cette règle par respect pour la Tradition, il en est qui la considèrent encore nécessaire et d’actualité. ‘’Chaque homme dans la nuit va vers sa lumière’’ écrivait Victor Hugo. Je dirais simplement que les souffleurs en loge ont encore de beaux jours devant eux… Cette méthode de transmission a bien sûr plusieurs revers :

  • une diction imparfaite du récipiendaire à ses débuts ;
  • un départ prématuré de l’une ou l’autre partie impliquée ayant pour conséquence la rupture de la chaîne de transmission ;
  • une déformation qui peut très bien se reproduire au cours des étapes successives de la Transmission et qui déformera son sens original altéré voire perdu. Nous devons prendre soin d’éviter les mots substitués qui dénaturent la signification initiale et le sens premier du message.

Plus simplement, je dirais que la mémoire humaine a des limites que ne peut gérer un cerveau humain loin d’être illimité. Qui peut se vanter de pouvoir retenir le contenu de trente volumes de l’Encyclopédie Britannica ?  Puis eut lieu une grande invention : l’écriture. Tant il est vrai que ‘’Verba volent, scripta manent’’ (la parole s’envole, les écrits restent), l’écriture va pérenniser la conservation du Savoir.  L’écriture serait apparue au XVe siècle avant J-C. Les alphabets sont nombreux : arabe, hébreu, grec, latin, cyrillique, etc.  L’écriture a produit le système alphabétique, mais aussi des caractères cunéiformes, des pictogrammes ou des hiéroglyphes.  Des alphabets particuliers ont vu le jour à des fins bien précises : le braille, le morse et la sténographie pour n’en citer que quelques-uns. En Chine, le mandarin est une écriture non alphabétique qui utilise pas moins de cinq milles caractères. On n’y pense peu, mais l’écriture est un facteur d’uniformisation. Il favorise l’unification de peuples voisins et l’apparition de ce que nous appelons l’identité nationale. Les supports sont aussi différents selon les régions géographiques : les Assyriens écrivent sur des tablettes d’argile, les Égyptiens sur des rouleaux de papyrus, les chinois sur des livres de bois et de soie et les Romains adopteront le parchemin.

L’écriture est une invention capitale. Elle va permettre de fixer, de conserver le Savoir de manière pérenne ; elle permettra de diffuser ce savoir à des communautés de personnes au-delà de la famille ou de la tribu. Au Moyen-âge des dizaines de moines copistes dans les monastères vont recopier les œuvres d’auteurs de l’Antiquité grecque et romaine, mais aussi bien sûr des livres saints. C’est un travail de longue haleine qui demande soin et attention. Les livres seront enluminés avec beauté et précision. Il est aisé de comprendre que cette production est limitée, donc nécessairement coûteuse et quasi inaccessible au plus grand nombre. J’ai pu lire que dans les cathédrales, la Bible était attachée au pupitre par une chaîne de fer, tant elle était un objet précieux !  Le livre n’est donc pas à la portée de tous, et de plus pour qu’il ait une utilité encore faut-il savoir lire ! En effet, l’enseignement de la lecture comme de l’écriture était accessible à une élite, puisque l’école ne sera libre et gratuite pour tous que plusieurs siècles après le Moyen-âge. La Connaissance est réservée au clergé, elle est en fait une sorte de chasse gardée de l’Église Romaine.  Aussi les Sages auront la conviction qu’il faut préserver la mémoire commune des hommes et créeront des bibliothèques. Celle d’Alexandrie, sur les rives de la Méditerranée en Égypte, est sans doute la plus célèbre. Créée en l’an 228 avant J-C, elle sera incendiée au début de l’ère chrétienne par des membres de la secte chrétienne selon plusieurs historiens.  Ce geste à mon avis peut être assimilé à un acte criminel perpétré contre l’humanité. La croyance rendrait-elle aveugle ? Le Savoir ferait-il si peur ?  Cet acte rappelle l’incendie du palais du Reichstag en Allemagne en février 1933, sacrilège aussi d’extrémistes, qu’importe qu’ils fussent Communistes ou Nazis.

Puis, l’imprimerie est inventée par l’allemand Johannes Gutenberg (1394-1468). Son génie est d’avoir conçu un ’’modus operandi’’ qui permet une production plus aisée et surtout plus rapide par l’impression multiple à partir d’une presse en utilisant des caractères mobiles métalliques.  Le premier livre imprimé sera une Bible dont la diffusion devait amortir l’investissement premier. La Bible choisie est en latin, c’est la version de saint Jérôme, plus connue sous l’appellation de Vulgate.  Depuis, le coût de production et de diffusion a nettement baissé, mais insuffisamment pour rendre le livre abordable à un public élargi. En revanche, le livre n’est plus un bien aussi précieux pour l’enfermer dans un coffre, mais un bien qui se lit et que l’on peut consulter à loisir. Quelques années après cette première édition, il y aura une édition de la Bible en langues vernaculaires. C’est un fait de grande importance, car l’homme de la rue aura un accès direct et individuel aux Écritures Saintes, et pourra alors établir sa propre vision de la Foi. Une brèche s’ouvre ainsi dans les murs de la toute puissante Église Romaine qui n’aura désormais plus un contrôle moral total et quasi dictatorial sur ses fidèles.

Puis viendront Martin Luther, Jean Calvin et Huldrych Zwingli. Ils apporteront un vent de changement (a wind of change, comme dirait le groupe allemand Scorpions) : c‘est le mouvement de la Réforme. Par la suite, les événements qui s’enchaineront pourraient être comparés à la chute du mur de Berlin en novembre 1989. Suivront malheureusement aussi à travers toute l’Europe des guerres de religion qui verront hommes, femmes et enfants périr au nom du Christ. Ce ne seront pas les derniers conflits du genre, bien au contraire. Mais Imaginons un court instant avec John Lennon qu’il puisse survenir un temps dans lequel il n’y aurait aucune raison pour laquelle il faille mourir ou tuer. John était-il un doux rêveur ? Je crains bien que oui.

Ce n’est qu’au bout de quatre siècles qu’une nouvelle technique d’impression verra le jour : la linotype. Cette nouvelle technique apparaît en 1880 et c’est en 1886 que la composition des textes devient mécanique à partir d’un clavier.  La recherche débouche plus tard sur de nouvelles technologies photomécaniques qui permettent de préparer des formes imprimables à partir d’images créées sur des pellicules photographiques. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour l’édition avec la linotype ; les machines connaîtront un perfectionnement constant qui améliorera la qualité de l’édition. Bien évidemment le livre va devenir plus approchable financièrement et connaître un essor qui est dû en grande partie aussi à l’alphabétisation et à la scolarisation des nouvelles générations. La dernière évolution en date est bien entendu l’informatique et l’ordinateur personnel. C’est en fait la dématérialisation du Savoir stocké dans un nuage (logiciel et non joliciel) quelque part sur Terre. Le virtuel règne désormais en Maître. Adieu ces livres que nous aimions caresser ou feuilleter de nos mains et dont l’odeur bien des fois rendait la lecture si agréable ! Je crois que c’est André Maurois qui a dit : ‘’la lecture d’un beau livre est un dialogue incessant où le livre parle et notre âme répond’’.  Nul besoin de bibliothèques chez soi avec tous ces livres poussiéreux à nettoyer ! Le stockage du Savoir aujourd’hui prend si peu de place sur les supports informatiques ; il est accessible de presque n’importe où et saisissable instantanément.  Il y a abondance d’information, je dirais même trop de connaissances disponibles, à tel point que séparer le bon grain de l’ivraie est à la fois nécessaire et parfois chose difficile. Ne dit-on pas trop d’informations tue l’information ? Qu’en sera-t-il demain ? Bien malin celui qui le sait, surtout avec certitude.  Les capacités de stockage sur disque ont explosé. Du kilooctet valant 1.000 octets, nous sommes passé au mégaoctet valant 1.000 kilooctets, puis au gigaoctet valant lui 1.000 mégaoctets, et maintenant au téraoctet faisant 1.000 gigaoctet. On peut sans crainte dire que la progression ne s’arrêtera pas là. Les composantes ont subi à l’inverse une miniaturisation incroyable. En 1960 est apparu le Nano (10 puissance moins 9, soit un milliardième de mètre), en 1991 on parvient au Yocto (10 puissance moins 24, soit un quadrillionième de mètre). Ce ne sont plus des dimensions à vrai dire à taille humaine, car il nous est impossible de percevoir un objet d’un nano à l’œil nu ou d’imaginer que tant de mégaoctets d’information puissent être rassemblés dans un espace aussi restreint. Nous avons appris que l’information est désormais la clé du pouvoir. Si l’argent précède le pouvoir, l’information suit de très près. L’une et l’autre vont d’ailleurs très bien ensemble et s’acoquinent volontiers.  Que sera le futur ? Difficile à dire, mais sûrement davantage d’informatisation et de robotisation.  Demain l’homme, qui n’est pas éternel, aura des objectifs semblables à ceux d’aujourd’hui : profiter des acquis précédents et stocker les données qui s’amoncellent. Les distances sont abolies. Nous communiquons avec une vitesse incroyable en comparaison avec les délais supportés par les générations précédentes, tant nous sommes constamment informés d’une foule d’informations et d’événements.  Cette communication et cette transmission nous sont devenues indispensables. Nous ressentons un besoin irrépressible d’être à tous moments et en tous lieux informés des moindres faits et gestes survenus sur le réseau mondial.  C’est devenu presque maladif chez nombre d’entre nous. Pourquoi ? Est-ce le désir d’omniscience ? ou la peur d’être pris pour un ignorant ? ou bien alors sommes-nous victimes d’un divertissement pascalien en continu, qui aurait pour conséquence (ou but ?) de nous empêcher de nous pencher sur les questions essentielles : le sens de la vie, de la mort ?

Comment résumer cette partie de mon exposé ?  Nous pouvons affirmer que si la Transmission est vitale aux hommes, le Savoir doit nécessairement passer de génération en génération pour que l’Homme accomplisse son destin. Il lui faut donc mener à bien la Transmission de ce Savoir, pour fournir à la génération suivante Connaissance et Valeurs. Mais L’homme doit à la fois être ‘’fidèle reproducteur’’ et ‘’gardien’’ de ce Savoir, afin de transmettre, et non de thésauriser, ses acquis aux générations futures pour que la vie dure sur terre. Ainsi les hommes, de passage somme toute très court sur terre, et grâce à ce legs, permettent que la Vie progresse dans l’éternité.

Si la Tradition héberge la Connaissance ancestrale et veille sur des Valeurs pérennes, elle peut aussi puiser des richesses dans le puits des découvertes. Elle a donc bien un double rôle qui peut paraître contradictoire : celui de défendre et d’abriter ce qui doit être préservé du passé, mais aussi de faire sienne ce qui est digne d’être conservé dans les siècles à venir.

Nos rituels à l’instar d’une courroie transmettent notre Tradition et nos valeurs maçonniques. Il doit réveiller en nous la volonté de nous transformer nous-mêmes et d’œuvrer pour un monde meilleur. Pour ce faire nous avons un véritable arsenal d’outils : ce sont nos symboles qui ouvrent la voie à la réflexion et à la Connaissance. Car le symbole dépasse les limites de la raison, c’est une caisse de résonance, et tout en ouvrant la voie de la Connaissance, il ne tente pas d’expliquer d’une façon formelle, mais bien plus importante : il transmet. II révèle et fait réagir, suscitant des émotions, des sensations et même des déductions.

Il y a deux notions qui participent indirectement à la transmission de notre héritage : d’une part, la curiosité qui nous pousse à percer les mystères de la Nature, et d’autre part, le doute qui nous incite à revoir et affiner nos connaissances.

Toute curiosité n’est pas malsaine. La curiosité joue toujours son rôle, même mineur, dans la recherche. Elle a sûrement été à l’origine de bien des découvertes. Pour être positive elle doit néanmoins se doubler d’une méthode et d’une analyse de données fondées sur une logique solide, où faits et événements sont éprouvés à l’aulne de l’expérience. Ce n’est qu’à ce prix que la curiosité conduit aux découvertes scientifiques.

Lequel d’entre nous peut affirmer qu’en frappant à la porte du Temple il n’avait pas quelques onces de curiosité en lui ?  C’est un fait qu’il ne faut peut-être pas avouer lors des épreuves sous le bandeau car dans le Cabinet de réflexion (dit Chambre de réflexion au REP) il est dit : ‘’si c’est la curiosité qui t’a amené ici, vas-t-en !’’, comme il est dit au REP : ‘’Monsieur, quel est le dessein qui vous conduit parmi nous, êtes-vous mû par une intention pure ou est-ce par esprit de curiosité, et dans le but d’aller ensuite dévoiler nos Mystère aux yeux des profanes ? ’’.  Quant au doute, il a une fonction utile. Tout doute n’est pas négatif mais interrogatif. Car il est à la source de ce qui mène à la révision de notre Savoir et favorise une version développée de nos Connaissances. Toute construction théorique est un outil pragmatique qui nous permet de décoder l’Univers. A ce titre il est perfectible.  Au cours de notre histoire nous avons dû réviser et bien souvent jeter aux orties des théories jugées éternelles et des préjugés, telle cette affirmation selon laquelle la Terre est plate et le soleil gravite autour d’elle…   Des hommes sont morts brûlés vifs sur le bûcher, sur décision papale, pour avoir osé mettre en doute une théorie ou un dogme religieux. En somme le doute est ce qui fait que l’on ose démolir un mur pour en reconstruire un autre à sa place, plus solide et qui sait, plus durable. Il obéit au désir de l’homme de bénéficier d’outils scientifiques plus efficaces pour mieux comprendre l’Univers dans lequel nous baignons.

En terminant cet exposé je me suis posé la question : pourquoi les hommes écrivent tant ?  D’abord bien entendu pour communiquer entre eux. Cet usage a conduit à la création de messageries et de services postaux à travers le monde. Leurs beaux jours sont désormais comptés avec l’avènement du courriel électronique, tout comme celui de l’édition numérique en général : livres, magazines, journaux sont appelés à disparaître à moyen terme. Nos bibliothèques municipales compteront bientôt des ordinateurs alignés comme autrefois étaient disposés les livres rangés par thème sur des étagères. Mais, n’oublions pas ceux et celles qui ont voulu raconter, se raconter, pour marquer de leur empreinte leur passage terrestre, par une volonté de subsister à travers l’écriture. Un projet bien vain à mon humble avis. D’autres ont voulu inventorier toutes les acquisitions, relater l’Histoire passée. Le projet est plus altruiste que celui de l’écrivain qui vise seulement la célébrité, y compris celle à titre posthume.  Existe toujours, bien sûr, ce profond désir, facilité par l’écriture électronique, de survivre au présent en ayant apporté sa pierre à l’édification d’un monde que nous voulons dorénavant dominer, contrôler et modeler à notre façon. Ce faisant nous oublions trop souvent que la Terre-Mère demeurera éternellement nourricière et gardienne de vie, même si nous la malmenons, et qu’en ignorant ce fait nous serons un jour appelés à payer le prix fort, parce que la Nature a toujours le dernier mot.

Comment conclure sinon que par : ’’Je transmets, donc vous survivrez’’, à la condition, bien entendu, d’être plus raisonnables que nous l’avons été dans nos rapports avec Dame Nature !

Et pour nous, Franc-Maçon, nous avons l’impérieux Devoir de Transmission de nos Rituels sans faille, sans déformation, altération, diminution, augmentation qui ne font que favoriser la Contre-Initiation ou Initiation à rebours. Restons confiants en Robert Ambelain et confortons le précieux héritage du Rite Ecossais Primitif afin qu’il ne tombe pas dans la Franc-maçonnerie oubliée.

J’ai dit, le 1er juin 2017.   Simon J. Appleton.

(Travail déposé sur le site en décembre 2019)